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Accord pour une nouvelle approche de la réforme politique

Kais Saïed, président de la République, a invité, ce mardi, au palais de Carthage, les anciens chefs du gouvernement, Ali Larayedh, Youssef Chahed et Elyes Fakhfakh à une réunion.

Hichem Mechichi, chef du gouvernement, a assisté à son tour à cette rencontre. La présidence de la République a précisé, dans un communiqué, que Mehdi Jomâa et Hamadi Jebali, anciens chefs du gouvernement n’ont pas assisté à cette réunion car ils se trouvent à l’étranger. Par ailleurs, l’état de santé de Habib Essid ne lui a pas permis d’assister à cette rencontre, a noté la même source. 

L’invitation a été lancée sur la base de l’expérience des responsables cités et non pas sur la base de leurs appartenances politiques. 

La réunion s’est axée, essentiellement, sur les solutions pour sortir le pays de sa crise politique, économique et sociale. Tout l’intérêt a été accordé sur les causes qui ont mené à la complication de la situation et sur la manière de la dépasser. 

Le chef de l’Etat a rappelé son refus d’entamer un dialogue qui ressemble aux précédents. Il a insisté sur le fait d'entreprendre des réformes politiques car l’expérience a prouvé que l’actuel régime et la méthode de vote adoptée est derrière les divisions et le blocage des rouages de l’Etat.  

Saïed est revenu, aussi, sur les dépassements et les infractions juridiques et déontologiques. Il a focalisé son attention sur l’immunité, qui selon lui, ne peut pas être un outil pour enfreindre la loi. 

La réunion a permis de se mettre d’accord sur le fait que la situation en Tunisie ne peut pas être traitée d’une manière traditionnelle. Il faut mettre une nouvelle conception des réformes politiques à adopter. La loi électorale en fait partie en plus de certains articles de la Constitution.

Une nouvelle réunion dans les plus brefs délais est prévue. Chaque participant présentera ses idées de solution. Faire participer d’autres parties est possible, à condition qu’elles présentent des idées qui ne servent que l’intérêt de la patrie, loin des calculs politiques restreints, a noté le même communiqué.